La musique passe la barre des 8 milliards d’euros de collectes de droits d’auteur

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1 milliard et 200 millions d’euros en plus en deux ans pour les auteurs. Les perceptions tous répertoires confondus se sont élevées à plus de 9 milliards d’euros en 2016. Une courbe de croissance boostée par la musique sur une dynamique constante depuis 2013. Des disparités subsistent sur d’autres répertoires. Autant de chiffres et de tendances qui seront exploités par les acteurs de la Culture et leurs alliés pour défendre les intérêts des ayants-droit.
La musique, leader absolu des industries de la Culture en matière de droits d’auteur. Le rapport publié par la CISAC il y a quelques jours confirme l’efficacité des organismes de gestion collective dans le secteur de la musique. En 2016, les collectes de droit d’auteur ont augmenté de 6% pour atteindre les 9,1 milliards d’euros et de 18,5% en quatre ans. La musique a clairement impulsé la croissance des droits d’auteur tousrépertoires confondus avec des collectes en hausse de 6,8% en 2016 et de 18,1% depuis 2012. Le retour de la croissance du marché de la musique enregistrée qui s’est opéré sur les principaux marchés mondiaux a évidemment profité aux collectes de droits d’auteur. Et pour cause, les revenus tirées du numérique ont augmenté de plus de 300 millions d’euros pour s’élever à 945 millions d’euros en 2016 (+51,9%). Pour autant, la progression des collectes de droits d’auteur au titre de l’exploitation des œuvres sur les plateformes numériques ne s’est pas accompagnée d’une baisse sur les supports physiques. Plus de 100 millions d’euros ont été perçus en plus l’an dernier pour l’exploitation sur les supports CD et vidéo soit un total 732 millions d’euros (+19,4%). Autre marché porteur pour les droits d’auteur dans la musique, le live qui reste de loin la 2ème source de revenus pour les auteurs avec 2,5 milliards d’euros (+2,6%). D’un point de vue géographique, trois grandes familles de pays se distinguent parmi les dix pays leaders en matière de perceptions de droits d’auteur dans la musique. Ceux à moins de 200 millions d’euros (Brésil, Australie, Pays-Bas), ceux à moins de 700 millions d’euros (Italie, Royaume-Uni) et ceux à plus de 800 millions avec
maintenant la France (805 M€), l’Allemagne (844 M€) et le Japon (858 M€). Les États-Unis continuent de survoler le reste du monde avec une progression de 13,7% des perceptions soit 1,7 milliards d’euros. Mais l’Europe reste évidemment le premier territoire contributeur des collectes de droits d’auteur dans la musique avec plus de 3 milliards d’euros, contre 2 milliards d’euros pour l’Amérique.

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