La dynamique de croissance de la musique enregistrée se confirme outre Atlantique. Avec au premier plan, les multiples offres de streaming qui dynamisent toujours plus le 1er marché mondial.
Au premier semestre 2017, le marché américain de la musique a réalisé un chiffre d’affaires (de gros) de 2,7 milliards de dollars (+14,6%) soit 2,3 milliards d’euros. C’est 255 millions d’euros de plus en un an. En ce qui concerne les ventes dites au détail, elles ont progressé de 17% pour atteindre les 4 milliards de dollars (3,4 milliards d’euros). Première surprise, la quasi-stabilité des revenus des ventes physiques qui ont rapporté 538 millions d’euros au premier semestre (-1%). La Recording Industry Association of America (RIAA) s’est félicitée de l’ensemble des résultats, tout en soulignant que le marché restait loin des niveaux des années 90. Il faut dire que le streaming offre les meilleures perspectives de croissance pour les années à venir. Les recettes réalisées sur le streaming ont augmenté de 48% sur la première partie de l’année pour atteindre 2,5 milliards de dollars (2,1 milliards d’euros) soit une part de 62%. La RIAA a précisé que le streaming financé par la publicité (232 millions d’euros) et la radio en ligne (419 millions d’euros) avaient atteint leur plus haut niveau. Mais la croissance du marché américain est bien évidemment optimisée par le streaming premium, qui au premier semestre a généré 1,4 milliard d’euros. Les abonnements payants ont augmenté de 10 millions entre le premier semestre 2016 et le premier semestre 2017, et de 20 millions en deux ans. Plus de 30 millions d’américains sont désormais abonnés aux plateformes de streaming. Avec un rythme moyen d’un million de nouveaux abonnés par mois, les Etats-Unis devraient donc atteindre les 32 millions d’abonnés payants au streaming d’ici la fin de l’année, soit 10% de la population.
